Le prix du quai des Orfèvres 2015 a été attribué mardi dernier à Maryse Rivière pour son roman "Tromper la mort". Un suspense qui raconte la traque d'un tueur en série, érudit et fin lettré, qui a agi par le passé à Paris. Il récidive en Irlande cette fois alors que les policiers français le croyaient mort. Ceux-ci sont appelés à la rescousse par leurs homologues irlandais.
Née en 1962, navigante à Air France pendant vingt-cinq ans puis responsable du service culturel de Gournay-sur-Marne en Seine-Saint-Denis, Maryse Rivière connaît fort bien l'Irlande : «J'y vais très souvent. J'y ai des liens familiaux, ce pays me fascine, l'ambiance surtout et bien sûr son histoire, tout à fait passionnante. Les Irlandais sont des gens très attachants. Je ne parle pas des pubs et des paysages qui contribuent évidemment à l'ambiance...»
La présentation de "Tromper la mort" (Fayard 2014) Prix du Quai des Orfèvres : «Pas assez d'eau pour noyer un homme, pas assez de bois pour le pendre, pas assez de terre pour l'enterrer. Rattrapé par l'âpreté de l'Irlande, le libraire de Montmartre pourra-t-il échapper à son destin ? Traqué par les polices française et irlandaise, son spectre se fond dans les tourbières, se confond aux brumes, se morfond dans les pubs. Ombres et lumières des légendes celtiques, mystères de l'âme irlandaise, au cœur de l'action policière.»
Maryse Rivière avait été récompensée par le Prix du Goéland Masqué 2009, pour "Sous le signe de la Souris" (Liv'Editions, 2008) : «Le 18e arrondissement de Paris est le théâtre de crimes inexpliqués, la signature du tueur, comme un dessin d’enfant, laisse les enquêteurs perplexes. Quand les féticheurs s’en mêlent, la panique est à son comble. Du monde de la rue à celui de l’édition, le passé trouble des victimes recèle bien des zones d’ombre. Et cette bande des quatre, ces honnêtes commerçants de la butte Montmartre, que dissimulent-ils derrière l’apparence d’une vie bien rangée ? Meurtres, rituels, machinations, vengeances ? Les hommes de la brigade criminelle doivent affronter des situations inattendues. Confronté à ces énigmes, le jeune capitaine Escoffier devra accepter de faire face à ses propres démons pour dénouer l’enquête.»
«"Tromper la mort" se raccroche plus ou moins à celui-ci. On y retrouve le même meurtrier, qui prend donc la fuite en Irlande, et le même groupe d'enquêteurs français […] Il s'agit davantage d'une traque que d'une enquête à proprement parler». Maryse Rivière a aussi écrit : "Le roman de Gournay" (Liv'Editions, 2009) – "Le fracas des hommes" (avec Marc Bernard, Calmann-Levy, 2011).