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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 05:55

Été 1982, la Coupe du Monde de football se dispute en Espagne. En ce 8 juillet, la demie-finale voit s'affronter l’Équipe de France et la Mannschaft, celle de la RFA. Les deux camps ont éliminé leurs précédents adversaires efficacement, mais sans prestige. Avant match, sur le papier, les Allemands apparaissent les plus solides, comme très souvent. Autour de Michel Platini, les joueurs français seront certainement les plus inspirés. Grâce au “Carré magique” du milieu de terrain (Giresse, Tigana, Genghini, Platini), on peut prédire qu'il y aura de multiples occasions. Quelles que soient leurs origines, les meilleurs footballeurs du moment ont été sélectionnés par Michel Hidalgo et Henri Michel.

Dès les premières minutes, on sent énormément de tension sur le terrain. Beaucoup trop, un enjeu patriotique exacerbé planant sur les vingt-deux joueurs. Les Allemands sont coriaces, et les Français imprécis malgré leur parfaite entente. Les heurts sont sévères, les actions virulentes. But de la RFA à la 18e minute. Égalisation par un penalty signé Michel Platini, à la 26e. Dans le stade, le public reste modérément convaincu par cette Équipe de France qui, entre incidents et nervosité croissante, rate des possibilités de marquer. À la mi-temps, la pause dans les vestiaires ne fait guère baisser l'excitation. Il est décidé de faire jouer le remplaçant Patrick Battiston, une valeur sûre de l'équipe.

C'est à la 50e minute du match qu'un de ses coéquipiers cède la place à Battiston. Peu après, celui-ci est gravement accroché par le goal allemand, Harald Schumacher. L'arbitre n'a rien vu, les joueurs français ne comprennent pas mais réalisent vite le drame. Patrick Battiston va être hospitalisé, ce qui change la physionomie du match. Dans les esprits, des relents de violence nazie et de Boches barbares s'imposent, d'autant que Schumacher n'a pas paru s'inquiéter du sort de sa victime. Guerre, vengeance, successions d'assauts qui échouent, ainsi se poursuit cette demie-finale déjà faussée.

Débutent les prolongations, sous le signe de la paranoïa. Avec un peu de racisme, aussi. Mais, oubliant la fatigue, Gérard Janvion et Jean Tigana sont impeccables. Et c'est Marius Trésor qui marque le deuxième but français. Toutefois, cette période supplémentaire file rapidement. Score favorable, mais Platini et les autres continuent à attaquer. Bientôt, on en est à trois buts partout, de mauvais augure. Pour se départager, il ne va plus rester au bout du bout que les tirs au but. Exercice redouté par tous les joueurs car absurde. Nul n'est plus vaillant qu'un autre après deux heures sur le terrain. De l'espoir, il en reste un peu…

Michaël Mention : Jeudi noir (Ombres Noires, 2014)

Par la voix d'un des joueurs (fictif) de l’Équipe de France, Michaël Mention reconstitue ce terrible “match de légende” de la Coupe du Monde 1982. Car c'est vraiment à l'intérieur du groupe de sportifs que se passe, ici plus que jamais, la dramaturgie. Les phases de jeu sont rappelées, autant dans les gestes que par l'émotion ressentie par le joueur-témoin. Les spectateurs n'ayant plus revu ce match depuis ne peuvent se vanter de se souvenir de tout. Par contre, ils ont sûrement gardé l'impression du premier quart d'heure de la partie, une ambiance tendue à l'extrême, la froideur impitoyable des affrontements. Non, ce ne pouvait absolument pas être une demie-finale comme les autres. Non, un footballeur ne peut pas être brillant, voire héroïque, quand règne une animosité mutuelle si forte.

Non sanctionnée par l'arbitre, la faute qui entraîna l'hospitalisation de Patrick Battiston fut pour les supporters (aiguillonnés par le regrettable Thierry Roland) une “affaire d’État”. Une désagréable dérive du sport menant à la violence, c'est sûr. Depuis, un mémorable “coup de boule” a montré qu'aucun footeux n'est à l'abri de réactions malsaines. L'auteur évoque en filigrane le contexte des années Mitterrand. Espérance d'un renouveau social, contre radicalisation de “l'ex-majorité” virant à l'extrême. Ça n'influait probablement pas sur l'état d'esprit patriotique des Bleus, mais telle était l'époque. Voilà tout ce que retrace ce roman, bien documenté. Le foot version Platini et ses copains, c'était excitant.

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commentaires

P
Salut Claude, je l'ai fini hier, et ayant vécu ce match tout gamin devant mon poste de télé noir et blanc, ça m'a fait tout drole de lire ces émotions si fortes qu'on a tous ressenties. Un roman remarquable qui malgré les phases de jeu ne se répète pas. Amitiés
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C
J'avais adoré Michaël Caine dans "Élémentaire, mon cher... Lock Holmes" (1988) où, aux côtés de Ben Kingsley (Dr Watson) il jouait un vrai-faux Sherlock Holmes très amusant. La même année, il jouait le rôle de l'inspecteur Frederick Abberline dans un "Jack l'Eventreur" plutôt réussi, aussi. Amitiés.
P
L'acteur anglais Michael Caine, 85 ans aujourd'hui, qui joua dans les années 1960 le rôle de Harry Palmer dans une série de films d'espionnage, est originaire d'un quartier populaire ouvrier cockney de Londres. Il se revendique lui-même comme un cockney. Au sujet des mesures d'évacuation, en 1939-1940 surtout, en Grande-Bretagne, des enfants des villes vers les campagnes où les autorités estimaient qu'ils seraient plus à l'abri des bombardements allemands. Les enfants devant être hébergés dans des familles d'accueil, socialement favorisées, de la upper-middle class.<br /> Michael Caine a évoqué cet épisode de son enfance, lui, le petit cockney, se retrouvant dans une riche famille à la campagne. Il a relevé qu'envoyer les enfants d'origine modeste des villes dans les familles aisées de la campagne, c'était &quot; comme si aux Etats-Unis en Alabama, Etat du Sud, on avait envoyé les enfants noirs habiter avec des familles blanches &quot; .<br /> <br /> Voir les ouvrages consacrés à cet épisode peu connu - en-dehors de la Grande-Bretagne - de l'évacuation des enfants au début de la guerre de 39-45. Tels &quot; The Evacuation : A Very British Experience &quot; .<br /> <br /> Cordialement
C
J'aurais dû préciser que &quot;Hooligan&quot; peut aussi bien être la prononciation de &quot;Hurricane&quot; (ouragan, cyclone) en argot cockney de la fin 19e. Si les mots se sont déformés en français, c'est aussi le cas en anglais. J'ai hélas perdu un ouvrage acheté en Angleterre il y a longtemps qui évoquait le langage populaire, ouvrier, des villes telles Londres, Manchester, Liverpool, au début du 20e. Je me souviens juste d'une expression &quot;on the bench&quot; aux multiples possibilités :<br /> http://www.linguee.fr/anglais-francais/traduction/on+the+bench.html<br /> Chez les &quot;cockney&quot;, si ma mémoire est bonne, ça voulait dire être &quot;hors du coup&quot;, &quot;largué&quot;, etc.<br /> Amitiés.
P
Bonjour M. Le Nocher,<br /> <br /> Vous pensiez comme la plupart des gens dont moi que le mot hooligan désignait uniquement des supporters violents d'équipes de football et qu'il avait été forgé dans la mouvance de la tragédie du stade du Heysel en 1985 en Belgique ?<br /> C'est aussi ce que je croyais jusqu'à il y a une dizaine d'années quand j'ai lu, vous savez que je lis des romans jeunesse, &quot; Lavender Leigh at the Chalet School &quot; .<br /> <br /> http://www.amazon.co.uk/gp/product/1847451330/sr=8-1/qid=1415626957/ref=olp_product_details?ie=UTF8&amp;me=&amp;qid=1415626957&amp;sr=8-1<br /> <br /> D'Elinor Brent-Dyer ( 1894 - 1969 ), paru chez Chambers en 1943 puis réédité plusieurs fois dont en 1956 et dans les années 1970 mais plus récemment et notamment en 2012 chez Girls Gone By ( www.ggbp.co.uk ).<br /> Dans la série &quot; The Chalet School &quot; , des histoires qu'on appelle school stories ( pas à traduire, ce genre dans la littérature de jeunesse étant si typiquement britannique ). Le cadre étant une école de filles d'inspiration progressiste et internationale, avec l'originalité qu'un jour à l'école tout le monde parle anglais, le lendemain français, le jour d'après allemand et on reprend ainsi de suite. Une école ouverte par une Anglaise en 1925 en Autriche dans le Tyrol. Qui connaît des déménagements au gré de l'Histoire. Transférée en Angleterre et au Pays de Galles après l'Anschluss de l'Autriche en 1938. Connaissant la guerre, mais heureusement loin des zones de Grande-Bretagne bombardées par les Nazis. Puis après la guerre la Chalet School ouvre une annexe en Suisse.<br /> Donc pour en revenir au titre &quot; Lavender Leigh &quot; , en 1943 pendant la guerre en Angleterre, on y trouve le mot hooligan. Au sens disons de garnements, chenapants, élèves indisciplinés, mais pas voyous. Une professeur - et dans ces histoires les profs sont souvent d'anciennes élèves - parle en souriant de &quot; Lavender and her clique, all those hooligans &quot; . Donc les hooligans en question sont les jeunes filles, enfants ou adolescentes, élèves de l'école.<br /> On est assez loin du sens que tout le monde connaît habituellement au mot hooligan.<br /> <br /> http://en.wikipedia.org/wiki/Elinor_Brent-Dyer<br /> <br /> http://en.wikipedia.org/wiki/Chalet_School<br /> <br /> http://www.newchaletclub.co.uk/ncc_library/synopses/synop_lavender.htm<br /> <br /> http://www.newchaletclub.co.uk/ncc_library/synopses/synop_lavender-spoilers.htm<br /> <br /> http://www.goodreads.com/book/show/1175278.Lavender_Leigh_at_the_Chalet_School<br /> <br /> Dans le journal de 13h00 de TF1 aujourd'hui il a été question du nouveau libre d'Antoine le chanteur &quot; 40 ans de navigation, 40 ans d'escales &quot; , paru chez Gallimard en octobre. Avec un DVD &quot; Iles... était des fois au Canada &quot; <br /> <br /> Vous l'avez peut-être déjà regardé lors de sa première diffusion il y a deux ans, mais vous savez qu'est rediffusé ce soir sur France 5 le téléfilm &quot; Mystère au Moulin-Rouge &quot; ( 2011) avec Emilie Dequenne ?<br /> &quot; A la fin du XIXe siècle, une jeune provinciale monte à Paris dans l'espoir de retrouver sa soeur disparue. &quot;<br /> Notre avis ( Télé 7 Jours ) : &quot; Grâce à une esthétique très réussie ( costumes, décors... ), ce thriller captivant nous plonge d'emblée dans l'univers sensuel et mystérieux du Moulin-Rouge à la Belle Epoque. &quot;<br /> <br /> Cordialement
C
Bonjour Philippe<br /> Voilà quelques années, j'ai voulu connaître l'origine du mot « hooligan », supporters violents en particulier dans le football. Je pensais qu'il s'agissait d'un qualificatif assez récent, dont la base devait être déterminée sans difficulté. En réalité, ce mot date de la fin du 19e siècle, et son origine donne lieu à plusieurs versions plus ou moins nébuleuses. <br /> Vous évoquez le mot « lift ». En anglais, il prend énormément de sens divers (ascenseur, aide, cargaison, vol aérien, soulever, plagier, transporter, abolir, évacuer, remonter le moral, etc.). Chez nos amis Québécois, proposer un lift, c'est prendre quelqu'un dans sa voiture pour un trajet. <br /> Un autre mot anglais que j'adore, c'est « dark ». Dont le sens peut aller de « un peu sombre » jusqu'à « très noir ». C'est bien sûr là que l'on mesure la complexité de la traduction (de livre), où il faut rester dans l'esprit de l'histoire.<br /> Amitiés.
P
Bonjour M. Faverolle, M. Le Nocher,<br /> <br /> Si je puis me permettre, je crois qu'il est recommandé en français pour parler de ce que fait le supporter d'une équipe sportive, football ou autre, d'utiliser le verbe soutenir : vous ou moi nous soutenons telle équipe. Tout comme on soutient un mémoire ou une thèse ou une opinion. <br /> Plutôt que le verbe supporter, donc s'accommoder de, qui ne va pas de pair avec la notion de plaisir associée au choix qu'on a fait de soutenir une équipe.<br /> Certes, vous me direz que le substantif &quot; un supporter &quot; , il faut en revanche bien l'utiliser bien qu'anglicisme, puisque, si l'on voulait utiliser un substantif français correspondant au verbe soutenir, il faudrait dire les &quot; souteneurs &quot; d'une équipe. <br /> Or, vous savez aussi bien que moi que le mot &quot; souteneur &quot; est déjà pris dans un autre domaine que le sport.<br /> <br /> Je me souviens d'un voyage en Ecosse avec Nouvelles Frontières. La guide était une Française de souche mais vivant depuis longtemps en Ecosse. Au point de faire une faute de français, sa première langue pourtant, à force d'avoir acquis les idiomatismes de l'anglais. Ainsi, s'adressant donc à un auditoire de touristes français, elle évoqua un épisode de l'Histoire d'Ecosse en voulant parler de &quot; dissuader &quot; , mais en disant &quot; déterrer &quot; . Car en anglais dissuader se dit &quot; to deter &quot; . Ou &quot; to act as a deterrent &quot; . &quot; Dissuasion &quot; , &quot; deterrence &quot; . Alors que &quot; déterrer &quot; a le sens qu'on connaît en français, ce que Françoise, la guide, une fois pointée l'erreur, traduisit par &quot; to lift from the ground &quot; .<br /> <br /> Cordialement
C
Oui, Pierre, un sacré tireur de penalties, notre Michel Platini ! Et un &quot;placeur de ballons&quot; hors pair. Un buteur, aussi, forcément. Amitiés.
P
Mon préféré : Platini bien sur. Je supportais et supporte toujours l'ASNL. J'ai suivi Platini quand il a débuté en division 2 et qu'il a offert une coupe de France à Nancy. Quels souvenirs ! Amitiés
C
Salut Pierre<br /> Sacré match, auquel ce roman nous permet de repenser avec émotion. Je ne l'ai jamais revu, je serais incapable de me souvenir de tout, mais le début oui, car ça démarrait &quot;sous tension&quot;. Une originalité certaine pour ce roman, et ça fait plaisir. <br /> Moi, hormis Platini et bien que j'aie apprécié les autres, mon préféré était Gérard Janvion. Et toi ?<br /> Amitiés.
P
Bonjour M. Le Nocher,<br /> <br /> Vous êtes sûr de l'orthographe, il me semble avoir vu le nom de Thierry Roland avec un plutôt que deux L ?<br /> J'hésite aussi à propos de madame Roland ou Rolland ( Manon Phlipon ).<br /> Quand vous dîtes le regrettable Thierry Rolland, vous dîtes bien &quot; regrettable &quot; , vous ne voulez pas dire le regretté au sens où il nous a quittés ? Vous voulez bien dire que vous n'êtes pas d'accord avec certains de ses commentaires ?<br /> <br /> Je me souviens qu'il y a une dizaine d'années Jean-Marie Le Pen, parlant de &quot; Français de papier &quot; , et aussi de footballeurs d'origine étrangère qu'on se hâtait de naturaliser français à temps pour qu'ils puissent jouer en équipe nationale de France, prétendait qu'au début de chaque rencontre de football les joueurs allemands entonnaient l'hymne national de leur pays, alors que les joueurs français, souvent noirs ou maghrébins, s'en abstenaient. Le Pen soutenait que ce serait une marque de patriotisme si les joueurs de l'équipe de France chantaient à pleins poumons la Marseillaise. Il pointait la différence selon lui entre l'équipe de France de football au moment où il parlait - donc il y a 10 ou 12 ou 15 ans à l'époque des joueurs de la Coupe du Monde 1998, Zidane et autres - et les joueurs de l'époque du match France-Allemagne de 1982, les Platini, Rocheteau, Tigana, Trésor, Adam ( noir aussi, dans le coma depuis cette année-là suite à un accident sur le terrain ) et autres. Le Pen disait qu'eux chantaient avec ferveur la Marseillaise.<br /> Suite à ces propos de Le Pen, des journalistes avaient sur une chaîne remontré le début de ce match de 1982 : aussi bien les joueurs français qu'allemands gardaient la bouche close quand les hymnes nationaux étaient diffusés. Malgré le fait qu'une partie du public chante. Certes, on eût pu souhaiter que les joueurs soient plus souriants, certains avaient carrément l'air de faire la gueule. Mais Le Pen se trouvait contredit, lui qui disait que les joueurs français de 1982 chantaient davantage la Marseillaise que ceux de la génération 1998.<br /> <br /> Cordialement
Répondre
C
Salut Bruno<br /> Le sexisme va de pair avec tous les autres signes d'intolérance, ce regrettable journaliste en fut un triste exemple... Ton souriant distinguo entre soutenir et supporter me fait rire, d'autant qu'il est exact. Les caprices de milliardaires, en plus des stridents vuvuzela, c'était beaucoup trop ! Amitiés.
L
bonjour Claude ! je partage tout à fait ton point de vue au sujet du triste bonhomme qu'était Thierry Rolland. N'oublions pas non plus de rajouter à la liste des ses comportements nauséabond, le regard qu'il portait sur les femmes, en particulier journalistes qu'il ne trouvait pas à leur place sur un plateau télé sauf à servir de faire valoir ! Quant à &quot;supporter&quot; ou &quot;soutenir&quot; une équipe en foot, en ce qui me concerne j'ai soutenu l’équipe de France de 1998 et j'ai ( du) supporter celle de la coupe du monde en Afrique du sud ;) Amitiés
C
Cher Philippe, vous me connaissez, j'ai coutume de peser mes mots. Quand je dis le regrettable Thierry Rolland, c'est bien &quot;regrettable&quot; pas le regretté au sens où il est décédé. Si ce journaliste avait juste été un peu chauvin, un peu lourdaud, voire un brin maladroit, sa compétence footballistique eût pu compenser ces défauts. Mais se permettre de dénigrer (et même d'insulter) les arbitres, tenir des propos ironiques et racistes à l'égard de joueurs (y compris Européen, car cet imbécile était &quot;hexagonal&quot;), contester la méthode des entraineurs français (je crois bien que même Michel Hidalgo trouvait peu grâce à ses yeux), ce n'est pas du &quot;journalisme&quot; c'est de l'opinion personnelle. La seule fois où on l'entendit prendre la défense de joueurs nés étrangers évoluant en Equipe de France, ce fut à l'initiative de Guy Roux sur un canevas pré-écrit (je ne sais plus avant quel match). Certains supporters regrettent sûrement Thierry Roland (pour vous faire plaisir, j'ai enlevé un L), moi pas du tout.<br /> Au sujet de La Marseillaise, ce n'est pas être d'accord avec cet olibrius que de souhaiter que les joueurs français chantent notre hymne. Oui, ça ajoute à la ferveur, et ça indique que ces milliardaires sont heureux d'avoir été sélectionnés en Equipe de France. Par contre, on comprend très bien aussi la concentration des joueurs à quelques secondes du début d'un match. La pression, pour en revenir à ce match de 1982, était très très forte. Pas de sourires, non. Je me souviens (comme je l'ai écrit) du premier quart d'heure de cette partie : on lisait la tension terrible dans les gestes des joueurs (des deux camps). Match intense mais dangereusement violent... <br /> ... et vive Michel Platini !<br /> Amitiés.

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