Écrit en 1969, "Meurtre en 3D" est l’un des ultimes Perry Mason (le 80e sur 82) d'Erle Stanley Gardner, décédé en 1970. Une intrigue du même niveau que d’habitude, avec des rebondissements qui restent nombreux et captivants, jusqu’au dénouement. Un roman captivant, traduit par Maurice-Bernard Endrèbe.
Ce n’est pas la première fois qu’une cliente s’adressant à l’avocat Perry Mason refusait de lui donner son identité. Il est habitué à ce qu’on lui mente ou qu’on ne lui livre qu’une partie des faits. Pourtant, cette fois il s'en veut de ne pas avoir été assez ferme avec la jeune femme venue le consulter. Aussi charge-t-il le détective Paul Drake de découvrir qui elle était. Pourquoi Diana Douglas transportait-elle dans une mallette une forte somme en billets (cinq mille dollars) ? L’avocat se doute bien qu’il s’agissait d’un chantage, que le code 92-60-92 est destiné à la prise de contact avec le maître-chanteur. Diana venait de San Francisco à la place de son frère, récemment victime d’un accident.
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Perry Mason remplace à l’hôtel Diana par Stella, employée de Paul Drake. Le maître-chanteur, Cassel, se manifeste. Perry refuse de payer, gagne du temps, trouve l’adresse de cet homme. Deux policiers recherchant Diana veulent l’interroger sur la disparition de vingt mille dollars au siège de la société qui l’emploie. L’avocat doit une fois de plus ruser. Diana Douglas n’a pu prendre le même avion que Perry Mason pour regagner San Francisco. Mais il l’y retrouve le lundi. Il apprend la mort du frère de la jeune femme. Il rencontre ses patrons, Franklin Gage et Homer Gage, l’oncle et le neveu. Le premier est plutôt hypocrite, le second assez sec. L’affaire s’arrangera-t-elle avec le retour de la moitié de la somme disparue ? Des indices concordants désignent Diana comme l’auteur du meurtre de Cassel : elle possédait un mobile, l’arme appartenait à son frère. Sans oublier la carte de crédit perdue. L’avocat ne sera pas moins combatif que d’ordinaire...